Russie. Un autre journaliste a été tué dans le Caucase du Nord, alors que les auteurs des menaces et des homicides précédents courent toujours

Mardi 9 juillet 2013 au matin, le journaliste Akhmednabi Akhmednabiev a été assassiné par un homme armé non identifié à proximité de son domicile, dans le village de Semender, dans la république du Daghestan (district fédéral du Caucase du Nord, Russie). L’homicide choquant dont a été victime Akhmednabi Akhmednabiev a été perpétré moins de deux ans après celui de son collègue, Khadjimourad Kamalov, tué en décembre 2011 à Makhachkala, la capitale du Daghestan. Ces deux journalistes faisaient partie des rares personnes qui continuent de dénoncer les injustices, les violations des droits humains commises par des membres des forces de sécurité et la corruption dans cette république nord-caucasienne en proie aux troubles. Leurs noms figuraient sur une liste de « personnes à abattre », dressée par des auteurs anonymes et distribuée sous forme de tracts à Makhachkala en septembre 2009. Le tract promettait une vengeance sanguinaire contre les membres présumés de groupes armés et leurs « complices », dont plusieurs journalistes indépendants, avocats et militants des droits humains. Les auteurs de cette liste n’ont jamais été retrouvés, et les responsables du meurtre de Khadjimourad Kamalov sont eux aussi toujours en fuite.

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