Des auteurs de violations des droits humains n’ont pas eu à répondre de leurs actes. Malgré l’obligation légale pour le Zimbabwe de lutter contre l’impunité, les membres des forces de sécurité, les « vétérans de guerre » et les sympathisants du ZANU-PF n’ont fait l’objet d’aucune enquête, poursuite ou condamnation. Dans ce document, Amnesty International exhorte les autorités zimbabwéennes à mettre en place une commission d’enquête indépendante chargée d’examiner toutes les violations des droits humains commises dans le pays depuis 2000, notamment durant les élections de 2008.