États-Unis. La justice menacée. L’absence de voie de recours et d’obligation de rendre des comptes compromet le procès d’un homme accusé d’avoir participé à des attentats et détenu secrètement

Le procès d’Ahmed Khalfan Ghailani doit commencer à New York le 4 octobre 2010. Amnesty International se réjouit de la décision consistant à le poursuivre devant un tribunal fédéral ordinaire pour son implication présumée dans des attentats à l’explosif contre des ambassades, en 1998. Ce procès doit cependant rappeler que, à ce jour, Ahmed Ghailani est le seul prisonnier de Guantánamo ayant été transféré sur le continent américain pour jugement. Par ailleurs, le fait que le gouvernement ne garantisse pas l’obligation de rendre des comptes ni des voies de recours pour les violations des droits humains concernées est une injustice qui doit être réparée en urgence.

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