Un navire battant pavillon turc transportant jusqu’à 1 000 personnes, qui dérivait dans les eaux territoriales grecques à la suite d’une panne de moteur, a été remorqué jusqu’à l’île de Zákynthos par les gardes-côtes grecs le 5 novembre. Le gouvernement grec a annoncé aujourd’hui qu’il avait l’intention de renvoyer de force dans leur pays d’origine la plupart des personnes qui se trouvent à bord de ce bâtiment, en indiquant qu’il ne leur permettrait pas de demander asile. Or, les trois individus nommés ci-dessus, et peut-être bien d’autres, risqueraient fort d’être victimes de torture ou d’autres violations des droits humains s’ils étaient renvoyés dans leur pays d’origine.