Au Burkina Faso, comme partout ailleurs dans le monde, les femmes et les filles ont le droit de faire leurs propres choix et de décider de se marier ou non, à quel moment et avec qui et de choisir librement d’avoir ou non des enfants, à quel moment et leur nombre. Ce rapport examine comment les femmes et les filles continuent à être insuffisamment protégées contre les mariages forcés et précoces et comment elles sont confrontées à des obstacles d’ordre financier et structurel pour avoir accès à des produits contraceptifs et notamment à de la contraception d’urgence. Il souligne comment le manque d’information au sujet de l’avortement sécurisé et son accès limité contribuent au nombre élevé de grossesses non désirées et à la mise en danger des femmes et des filles qui ont recours à des avortements à risques et clandestins.