En mars 2011, plusieurs États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ont lancé une campagne militaire contre les forces du colonel Mouammar Khadafi. Si l’OTAN semble avoir multiplié les efforts pour minimiser les risques de pertes de vies humaines parmi les civils, de nombreux civils libyens ont été tués, et beaucoup d’autres blessés. Amnesty International fait part de sa préoccupation quant à l’absence d’informations rendues accessibles aux familles des civils tués ou blessés dans le cadre de frappes de l’OTAN par rapport à d’éventuelles enquêtes menées sur les incidents ayant causé des décès et des blessures.