Nicaragua. Le déni des violations des droits humains s’inscrit dans la stratégie de répression du gouvernement

En réaction au rejet catégorique par le gouvernement du président Daniel Ortega du rapport de la Commission interaméricaine des droits de l’homme sur les graves violations des droits humains commises dans le cadre des récentes manifestations au Nicaragua, Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

« Il est honteux que le gouvernement du président Ortega nie l’indéniable. Les preuves sont très nombreuses, notamment des milliers de témoignages, qui attestent que l’État nicaraguayen a commis de terribles violations des droits humains et continue de le faire chaque jour. Il faut que cela cesse avant que d’autres vies ne soient perdues.

« La réaction du gouvernement aux conclusions de la Commission interaméricaine des droits de l’homme démontre que la rhétorique du déni et de la division font partie de sa stratégie de répression contre les Nicaraguayens. Nous rappelons à l’État qu’il est tenu aux termes du droit international de protéger les droits fondamentaux de tous, sans distinction ni discrimination. »

Il est honteux que le gouvernement du président Ortega nie l'indéniable. Les preuves sont très nombreuses, notamment des milliers de témoignages, qui attestent que l'État nicaraguayen a commis de terribles violations des droits humains et continue de le faire chaque jour. Il faut que cela cesse avant que d'autres vies ne soient perdues.

Erika Guevara-Rosas, Amnesty International