Réagissant aux incendies de forêt sans précédent en Amérique du Sud, où plusieurs millions d’hectares ont brûlé dans le bassin amazonien et sur l’ensemble du continent, Amnesty International a publié le 23 septembre 2024 une lettre ouverte adressée aux président·e·s de l’Argentine, du Brésil, de la Bolivie, de la Colombie, de l’Équateur, du Paraguay et du Pérou, appelant les gouvernements à intensifier l’action en vue d’éteindre les incendies, à renforcer les efforts sur la voie de l’abandon des énergies fossiles et de la transformation du modèle actuel d’agriculture industrielle, à protéger les territoires des populations autochtones et à offrir des garanties aux défenseur·e·s de l’environnement.
Des incendies inédits ont ravagé l’Amérique du Sud en août et septembre 2024, brûlant plusieurs millions d’hectares non seulement dans les forêts tropicales du bassin amazonien, mais aussi dans divers écosystèmes couvrant des pays entiers.
« Le monde a les yeux rivés sur le bassin amazonien et d’autres écosystèmes irremplaçables, et attend des actions fermes en vue de les sauver de l’extinction. Les dirigeant·e·s d’Amérique du Sud doivent, plus que jamais, prendre de toute urgence des mesures pour empêcher une catastrophe climatique qui pourrait avoir des conséquences irréversibles pour toute la planète et les générations à venir. Il est temps d’agir », a déclaré Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International.
Le monde a les yeux rivés sur le bassin amazonien et d’autres écosystèmes irremplaçables, et attend des actions fermes en vue de les sauver de l’extinction. Les dirigeant·e·s d’Amérique du Sud doivent, plus que jamais, prendre de toute urgence des mesures pour empêcher une catastrophe climatique qui pourrait avoir des conséquences irréversibles pour toute la planète et les générations à venir. Il est temps d’agir
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International
La publication de la lettre ouverte coïncide avec le Sommet de l’avenir des Nations Unies, qui se tient à New York le 23 septembre, auquel participera Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.