Les autorités ont intensifié la répression de la dissidence et engagé des poursuites, sur la base d’accusations dénuées de tout fondement, contre des personnalités de l’opposition et d’autres personnes ayant critiqué le régime. Des parlementaires ont présenté une proposition de loi répressive menaçant les organisations de la société civile indépendantes. Des dizaines de manifestant·e·s pour la justice sociale et l’environnement ont été injustement poursuivis en justice. L’indépendance de la justice, l’obligation de rendre des comptes et le droit à un procès équitable ont continué d’être mis à mal. Le président a proféré des remarques racistes qui ont déclenché une vague d’agressions et d’arrestations visant des personnes noires. Les autorités ont multiplié les interceptions en mer et procédé à des renvois collectifs et massifs vers les zones frontalières avec l’Algérie et la Libye. La représentation des femmes au Parlement s’est réduite de moitié. Des personnes LGBTI et des défenseur·e·s des droits humains ont été harcelés et ont fait l’objet de campagnes haineuses en ligne. Les crises liées au coût de la vie et à l’environnement se sont aggravées et ont eu des conséquences directes sur l’accès à l’eau et à l’alimentation.
Lire la suiteLa législation prévoit la peine de mort, mais aucune exécution n’a eu lieu depuis 10 ans
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